Hausse des prix: résultat du nouvel accord de l’OPEP?

L’actualité de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) étant souvent faite de rebondissements à l’image du prix du pétrole alternant sans cesse hausse et baisse. Commençons ce tour d’actualité par un bref résumé des épisodes précédents.

Une fin d’année agitée sur le marché pétrolier

Depuis un certain temps déjà, l’industrie du pétrole traversait une crise. Celle-ci était liée à deux facteurs. Premièrement, les divergences d’intérêts entre les pays membres de l’OPEP et les pays non-membres. Deuxièmement le manque de régulation de la production pour l’ensemble de ces pays producteurs.

Les plus gros producteurs d’or noir n’ayant pas de limites, le pétrole transformé voyait ses stocks se multiplier et l’offre inondait littéralement le marché. La demande, trop pauvre en comparaison à l’offre disponible entraina une dépréciation du prix du baril de pétrole brut.

En septembre 2016, les pays membres de l’OPEP décidèrent d’organiser une réunion de crise afin de négocier ensemble une solution. Un projet d’accord émergea avec pour objectif, la régulation de la production journalière de pétrole des acteurs du marché.

Le 30 novembre 2016, un nouveau sommet eu lieu. Les membres de l’organisation se retrouvaient cette fois pour ratifier ce nouvel accord historique. Il allait permettre de diminuer progressivement les stocks accumulés, et donner un nouvel équilibre à la demande face à une offre surabondante. Le but étant de pouvoir faire repartir les prix à la hausse.

 

Hausse attendue sur les prix cette année ?

Dès décembre 2016, les principaux intéressés se sont très vite mobilisés et l’or noir vit son prix remonter sur toute la durée du mois. Pendant ce temps, les États-Unis (qui ne font pas partie de l’OPEP) saisirent cette opportunité de prix intéressant pour rehausser leur production. Les intérêts de chacun faisant peser le marché d’un côté et de l’autre de la balance, le futur demeurait abstrait ces premiers mois de 2017.

À la mi-février était publié un rapport faisant un premier état des lieux depuis la signature de l’accord de novembre 2016. Les résultats étaient-ils là ? Les principaux acteurs du marché pétrolier avaient-ils mis en pratique le traité signé plus tôt ?

Essam-al-Marzouk, ministre Koweïtien et président de la commission de surveillance de l’accord estimait ainsi que 92% des mesures imposées semblaient respectées.

Le ministre fait aussi état d’une transition plus lente pour certains pays non-membres. En effet certains acteurs pétroliers majeurs comme la Russie avaient conclu peu avant novembre des contrats sur lesquels ils demeurent engagés jusqu’à livraison.

En attendant, nous traversons une période de transition, d’autant plus que la reprise de production intense des américains vient semer le trouble en créant une nouvelle hausse des stocks. L’effet initialement recherché ne se fait pour le moment pas encore ressentir, au contraire même, les prix des barils de Brent et WTI semblent subir une dépréciation. Une nouvelle baisse des prix du fioul domestique pourrait donc bien se produire prochainement.

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